Les tendances 2025 en emballage!

2025 sera l’année de l’innovation! Et il en faudra pour répondre aux attentes des consommateurs et aux exigences réglementaires, spécialement sur le plan environnemental! Sur ce point, le secteur de l’emballage a vraiment une passe décisive à jouer dès maintenant, et dans les prochaines années.

Découvrez l’avenir emballant de ce secteur (sans mauvais jeu de mots… ou presque 😉) au travers de cinq tendances incontournables de la nouvelle année.

Qu’elles soient influencées par des politiques européennes ou qu’elles répondent à une vision, les lois environnementales passent au niveau supérieur!

Au Québec, la responsabilité élargie des producteurs (REP) prend de l’ampleur. Ses objectifs? La réduction des déchets à la source et l’amélioration de la gestion des matières. Pour contribuer significativement à moderniser le système de collecte sélective, mais surtout pour répondre aux exigences de la société en recyclabilité, les entreprises devront donc démontrer leur conformité.

Quant au ministère de l’Environnement et du Changement climatique du Canada (ECCC), il entend resserrer l’utilisation du symbole de recyclabilité apposé sur les emballages afin que celui-ci soit apposé sur ceux qui sont vraiment recyclables et recyclés. Pour le moment, de trop nombreux produits affichent le fameux symbole de Mobius de recyclabilité, sans qu’aucune infrastructure ne soit capable de les prendre en charge. En fin de compte, ils finissent à la poubelle. La correction de l’information de recyclabilité est donc prévue pour la fin de l’année et sa mise en œuvre complète, d’ici 2030!

Toujours du côté des emballages, le pays vise 50% de contenu recyclé dans certains plastiques (surtout les emballages primaires) et 100% d’emballages plastiques réutilisables, recyclables ou compostables, le tout également d’ici 2030.

Fun fact: D’ici 2025, certains pays envisagent même des «passeports recyclabilité» pour chaque emballage. Solution miracle ou coup d’épée dans l’eau, une chose est sûre: une future infolettre vous le dira! 😉

Au panthéon des mesures environnementales se trouve la réduction des GES, qui se traduira en «poids écologique» plutôt qu’en «volume d’emballage». De ce fait, les matériaux recyclés – type PCR («Post-Consumer Recycled» ) ou ultralégers – seront en bonne position pour limiter leur impact.

Réduction des matériaux utilisés et maintien de la qualité en efficacité et en protection: le design minimaliste n’est pas qu’une mode Instagram, c’est aussi un point crucial dans l’emballage! En bonus? Moins de frais d’emballage.

Loin d’être une contrainte, cette orientation conceptuelle s’avère être un défi passionnant en ingénierie. Et puisque cette année se doit d’être innovante, des solutions intelligentes pour optimiser les formats, faciliter l’emboîtement et le transport et limiter les déchets sans sacrifier la performance, émergent déjà.

Moins c’est mieux, à condition de continuer à bien protéger le produit! Si ce dernier arrive endommagé et qu’il doit être retourné pour être remplacé, c’est pire! Par conséquent, utiliser des quantités JUSTES, ni trop ni pas assez – comme ce que l’on fait chez CARTIER finalement – c’est la priorité.

Astuce de pro: Calculez l’empreinte carbone d’un emballage avec la même minutie que celle de votre budget: chaque gramme compte et finit par peser lourd sur la planète (et sur votre image de marque). D’ailleurs, notre laboratoire peut le faire pour vous, si jamais 😉.

Imaginez un emballage capable de vous dire à quelle température votre produit a été exposé. Ou un emballage connecté qui vous offre des données en temps réel sur son contenu, son origine et même son empreinte carbone (allô passeport recyclabilité😉) via un code QR: avec la montée en puissance de la connectivité et de l’IA, ces technologies sont à nos portes!

L’innovation ne se mesurera pas uniquement en conception, mais aussi en traçabilité. À la clé, une meilleure gestion des stocks, des chaînes d’approvisionnement plus fluides, et des clients mieux informés. Se doter de ces solutions sera l’atout à maîtriser pour les entreprises qui voudront rester dans la course à l’optimisation, à l’entreposage et à la durabilité.

Petit clin d’œil: Avec des emballages aussi intelligents, on se demande presque pourquoi ils n’ont pas encore appris à s’auto-emballer!


Des bras mécaniques qui chargent et déchargent, des machines d’emballage intelligentes capables de s’ajuster aux besoins spécifiques, des logiciels qui prédisent la demande en temps réel… Ce n’est pas de la science-fiction! C’est notre futur dans lequel les robots deviennent des alliés indispensables pour gérer les flux d’emballages.

On peut déjà souligner le développement de machines en mesure de fonctionner avec du papier, alors qu’elles étaient historiquement conçues pour de la pellicule plastique, comme l’emballeuse. Ce n’est sans doute que la première d’une longue lignée à venir. Excitant, non?

Ces machines sont sans contredit un engagement financier important. Cependant, elles seront aussi un retour sur investissement en temps, coûts et optimisation. Rendement uniforme et colis emballés avec précision: pensez-y!

Vision futuriste: Un jour peut-être, ces machines discuteront entre elles pour savoir si l’emballage doit être réutilisé ou recyclé. On peut rêver, non?

On le dit et on le répète: réduire ses GES et tenter le plus possible d’opter pour des initiatives vertes, c’est la direction à prendre pour l’avenir de l’emballage. C’est donc avec enthousiasme que l’on voit de nouvelles composantes à faible empreinte écologique arriver sur le marché. À ce sujet, on peut encore vous parler du PCR. Que ce soit pour produire des pellicules, du ruban adhésif ou de la mousse, il est en train de devenir un grand joueur dans l’industrie écoresponsable.

Malgré ces actualités encourageantes, le Québec se heurte encore à un indice de circularité (donnée qui permet de savoir la quantité des ressources qui s’intègre dans une économie circulaire) très bas, soit 3,5%. Pas de quoi briller en société surtout si on le compare à la moyenne mondiale (7,5%) ou aux Pays-Bas (24,5%).

Que ce soit la récupération des emballages, le reconditionnement, le nettoyage ou autre, un circuit fermé est souvent plus facile à implémenter. Malgré tout, on ne se cherchera pas des excuses; au Québec, on se doit d’être meilleur, vous ne trouvez pas?

C’est pourquoi, à partir de 2025, les solutions écologiques seront au cœur des processus, et les entreprises n’auront pas le choix de s’adapter. Cette résolution ne doit pas être vue comme une injonction à répondre aux lois et aux pressions sociales. Adopter des emballages écoresponsables, c’est aussi une opportunité d’innovation et de différenciation. Parce qu’à l’avenir, un emballage qui ne prendra pas en compte son impact risque de ne plus avoir sa place sur les étagères ou dans les chaînes logistiques.

Petit rappel: D’ici quelques années, le marché jugera autant le produit que son emballage. Mieux vaut bien emballer votre avenir, non?

Combiner technologie, écoresponsabilité et efficacité, ça vous parle? CARTIER est là pour vous accompagner à chaque étape. N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de solutions réellement adaptées à vos besoins, et pour faire de 2025 une année… emballante bien sûr!